Les étourneaux sont habitués a se regrouper la nuit pour dormir, à l’état naturel dans des roseaux, des bambous, les cannes de Provence, ou tout autre structure végétale capable d’accueillir le groupe.
Mais dans ces endroits sauvages, l’obscurité et les prédateurs sont présents.
De plus, ces endroits sont de plus en plus rongés par l’urbanisation et la présence des humains.
Pour ces raisons, les étourneaux choisissent parfois les endroits de verdures inclus dans nos villes. En plus de bénéficier de la pollution lumineuse générée par nos villes, ils sont aussi assurés de l’absence de prédateurs.
En hiver, des étourneaux provenant de l’Europe du Nord (Russie, Pologne, Allemagne, Finlande) rejoignent nos oiseaux locaux et forment de grandes troupes qui peinent plus encore à trouver des sites suffisamment grands et sécurisés pour accueillir ces milliers d’individus.
Leur vol est aussi magnifique qu’impressionnant.
En 1986, un informaticien, Craig Reynolds, précisa des règles qui simulent le comportement des nuées d’oiseaux comme celui des bancs de poissons. Il a nommé «boids» ces oiseaux virtuels (un mot à faible distance linguistique de «birds»). On peut trouver des animations sur internet utilisant son modèle (chercher Boids avec votre moteur de recherche préféré). Les trois règles sont toutes de nature locale, chaque oiseau ne réagit qu’aux mouvements de ses voisins.